STOP aux Radars Fixes et aux pertes de points abusives sur les routes

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A tous les utilisateurs de véhicules terrestres à moteur, je vous invite à exprimer notre mécontentement et notre colère en ce qui concerne le Racket organisé que représente le maintien des radars fixes (et mobiles) actuellement en vigueur dans notre pays et dont l'application entraîne souvent des amendes injustes, des retraits de points et de permis de conduire pouvant causer la perte d'emploi, la destruction d'un foyer, la ruine d'une famille !

Nous avons le droit et le devoir de nous exprimer face à cette situation inacceptable, abusive et proprement scandaleuse en alertant et en partageant ce sentiment d'injustice avec les pouvoirs publics, les représentants élus au niveau local et national et la société civile, associations de défense des droits des conducteurs, etc.

Il ne s'agit pas de remettre en cause une soi-disante politique de sécurité routière et de prévention, ni de minimiser les dangers qui peuvent résulter d'une conduite inappropriée sur les routes mais simplement d'exprimer notre refus et notre désaccord lorsque les excès de vitesse sont inférieurs à 20 km/h.

Les chiffres fournis par l’ONISR, l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière, montrent clairement que le nombre de tués sur les routes baisse de façon quasi-continue depuis plus de 30 ans. Il y a presque trois fois moins de tués sur les routes aujourd’hui qu’en 1972, alors que la circulation a augmenté de près de 80 % dans le même temps.

C’est un formidable succès. Mais il ne doit rien aux radars.

Leur mise en place à la fin de l’année 2003 et la répression aveugle qui s’en est suivie n’ont absolument rien changé à cette tendance de fond. La courbe a continué de baisser au même rythme qu’avant.

Les raisons de ce recul de la mortalité routière depuis plus de 30 ans sont bien connues :

- amélioration constante des routes, aménagement des carrefours et des zones à risques

- amélioration des véhicules : généralisations des airbags, amélioration des systèmes de protections, aide à la conduite, port de la ceinture…

- campagnes de sensibilisation et de prévention efficaces

- lutte contre l’alcool au volant, répression ciblée et mesurée des conduites dangereuses.

Pourtant, à partir de la fin de l’année 2003, la politique de prévention routière qui avait si bien fonctionné jusque-là, est progressivement abandonnée.

L’Etat commence à investir massivement dans les radars.

Associés au permis à points, ils vont devenir la pierre angulaire d’un système de répression aveugle qui frappe essentiellement les petits excès de vitesse. Pourtant, rouler à 3 ou 4 km/h au dessus de la limite autorisée, ce n’est pas ce qu’on peut appeler une conduite dangereuse.

Ce n’est plus la baisse réelle du nombre de tués sur les routes qui importe, mais la rentabilité des radars. Le système du «tout radars» et du «tout répressif» punit aveuglément le plus grand nombre sans réduire pour autant le nombre d’accidents et de morts sur les routes.

Dix ans après la mise en place des premiers radars, la situation est catastrophique :

En 2002, les petits dépassements de vitesse ne représentaient que 3 % des retraits de points.

Aujourd’hui, avec les radars, ils représentent plus de 70 % des cas.

Chaque année, 90 000 personnes voient leur permis invalidé faute de points.

60 000 d’entre elles perdent leur emploi après avoir perdu leur permis. Des VRP, des livreurs, des infirmières libérales, des médecins qui ne peuvent plus exercer.

Malgré cette hécatombe, le gouvernement s’acharne à diaboliser la vitesse.

Mobilisation créée par Citoyens en colère
29/7/2013

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